Publié dans Politique

Covid-19 - Il y a deux ans, Madagascar comptait trois premiers « cas confirmés » 

Publié le vendredi, 18 mars 2022


Cela fait deux ans, jour pour jour ! Le 20 mars 2020, le Président de la République Andry Rajoelina révèle que trois personnes présentant les symptômes du coronavirus, déjà responsable de la mort de plusieurs centaines de personnes sur les continents asiatiques, européens et américains, ont été détectées à Madagascar. Ce sont les premiers cas confirmés dans la Grande île. Il s’agissait des citoyennes malagasy respectivement revenant de voyages en France ainsi que d’une autre de 19 ans de retour, elle, d’un voyage sur l’île Maurice, selon les précisions du Président de la République Andry Rajoelina lors d’une déclaration officielle. Les trois femmes ont été placées à l’isolement et prises en charge au niveau de l’hôpital « manara-penitra » d’Andohatapenaka.
Dans le pays, la panique avait gagné les rangs. Ont-elles contaminé d’autres personnes sur leur passage ? Sur les réseaux sociaux, l’inquiétude monte. Des craintes apaisées par les décisions prises par l’État. L’ensemble des passagers ayant voyagé sur les mêmes vols que ces premières contaminées a été identifié et faisait l’objet d’un confinement. Les voyageurs récemment arrivés dans le pays ont été invités à respecter les mesures mises en place par les autorités telles que l’auto-confinement. Pendant ce temps-là, on dénombre déjà une dizaine de morts par jour dans nombre de pays du monde. Des mesures drastiques pour contenir la propagation du nouveau virus tueur, avec le confinement de plus de 40 millions de personnes, avaient notamment été prises en Chine. 
D’un pic à l’autre
La suite est connue. Tests de dépistage massif, Etat d’urgence sanitaire, confinements et déconfinements, restrictions sanitaires, masques, gel hydroalcoolique, gestes barrières, télétravail, hôpitaux sous pression, Centre de traitement Covid, fermeture des frontières, course contre la montre pour trouver des remèdes et des traitements, campagne de vaccination, passe sanitaire,… pour tenter de freiner la propagation de l’épidémie. Depuis maintenant deux ans, le monde vit au rythme de la pandémie de Covid-19 et de ses variants. Depuis la fin de l’année dernière, le monde fait face à une énième vague de la maladie, avec l’apparition en Afrique du Sud du variant Omicron, plus transmissible mais néanmoins moins agressif que d’autres tel que le Delta. Et, selon certains spécialistes, il existe « une possibilité » que cette vague soit, enfin, peut-être la dernière, en raison de la multiplication des contaminations et la couverture vaccinale de plus en plus étendue.
A Madagascar en tout cas, après un pic au mois de janvier dernier, la pandémie amorce un recul ces dernières semaines. En mars 2022, la Covid-19 a fait plus de 6 millions de morts dans le monde, dont plus de 1 377 à Madagascar, et contaminé plus de 466 millions de personnes sur la planète, dont 63 870 dans la Grande île.

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Editorial

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    La 29 ème édition de la Conférence des parties (COP), Conference of Parties, ouvre ses portes ce lundi à Bakou, Azerbaïdjan, sur les bords de la mer Caspienne.Simon Stiell, le patron de l’ONU – Climat, lors de son discours d’ouverture a bien voulu tirer au clair la situation de cette « énième » Rencontre sous l’égide de l’ONU – Climat : « il est temps de montrer que la Conférence mondiale n’est pas au point mort ». En fait, c’est l’enjeu de taille ! Depuis l’Accord de Paris en 2015 au cours duquel les grands pays industriels, les plus grands pollueurs, s’engageaient à payer 100 milliards de dollars par an afin d’aider les pays en développement à se remettre des dégâts dus au réchauffement climatique lequel réchauffement résulte de l’émission « sauvage » des gaz à effet de serre sur l’atmosphère de la planète Terre. Depuis cet Accord (COP 21),…

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